Le fils du président équato-guinéen est visé par un mandat d'arrêt international depuis son refus mercredi de se présenter devant les juges d'instruction chargés de l'enquête dite des "biens mal acquis".
Après une perquisition en février dernier dans un hôtel particulier à Paris dans lequel ont été saisis 200 m3 de biens de grande valeur, les juges avaient convoqué une première fois en mars M. Obiang mais le gouvernement équato-guinéen s'y était opposé en signe de protestation.
Pour rappel, Teodorin Obiang a été nommé récemment deuxième vice-président après avoir exercé la fonction de ministre de l'Agriculture depuis 2008.
Il est aussi représentant de son pays auprès de l’UNESCO.
Autant d’immunités qui rendent ce mandat d’arrêt invalide selon l’avocat de la Guinée-Equatoriale à Paris.