Le constat dressé par l’édition 2014 du rapport sur la liberté de la presse de l’institut Freedom House (« Freedom of the Press 2014 ») est sombre. Elle a perdu tellement de terrain en 2013 qu’une seule personne sur six à travers le monde avait accès à des média qualifiés de « libres », selon l’ONG.
« On voit des tentatives pour contrôler ou manipuler l’information, donc l'utilisation accrue de la propagande, et des tentatives pour influencer le contenu à l'avance », explique Karin Karlekar de Freedom House. Et puis les blogueurs, ou ceux qui utilisent le web pour disséminer l’information, sont harcelés.
Dans de nombreuses régions, les gouvernements bénéficient de la complicité des propriétaires des média. On assiste à des changements dans les directions, qui sont suivis de pressions sur les journalistes.
A la queue du baromètre de la liberté de la presse : la Corée du Nord, la plus mal classée sur 197 pays. L’Iraq n’est pas loin, ainsi que la Syrie.
Il faut dire que c’est au Proche-Orient que la presse aurait le plus souffert, à commencer par l’Egypte où le régime soutenu par l’armée a sévi contre les journalistes, les ciblant et les traduisant en justice. Seulement 2 % de la population a accès à des média libres dans la région.
Mais la situation est encore pire en Europe de l’Est, notamment en Russie, où des reporters ont été incarcérés et battus, certains à mort. Sans parler de l’Ukraine, où la presse a été brutalement ciblée durant les manifestations.
Les Etats-Unis ne sont pas épargnés par le rapport de Freedom House. L’administration Obama se voit accusée d’avoir harcelé des journalistes, notamment en rapport avec des questions de sécurité nationale. A preuve les poursuites engagées contre un reporter du New York Times, et un journaliste de l’Associated Press (AP).
La Journée Internationale de la Liberté de la Presse sera célébrée ce samedi 3 mai 2014.
« On voit des tentatives pour contrôler ou manipuler l’information, donc l'utilisation accrue de la propagande, et des tentatives pour influencer le contenu à l'avance », explique Karin Karlekar de Freedom House. Et puis les blogueurs, ou ceux qui utilisent le web pour disséminer l’information, sont harcelés.
Dans de nombreuses régions, les gouvernements bénéficient de la complicité des propriétaires des média. On assiste à des changements dans les directions, qui sont suivis de pressions sur les journalistes.
A la queue du baromètre de la liberté de la presse : la Corée du Nord, la plus mal classée sur 197 pays. L’Iraq n’est pas loin, ainsi que la Syrie.
Il faut dire que c’est au Proche-Orient que la presse aurait le plus souffert, à commencer par l’Egypte où le régime soutenu par l’armée a sévi contre les journalistes, les ciblant et les traduisant en justice. Seulement 2 % de la population a accès à des média libres dans la région.
Mais la situation est encore pire en Europe de l’Est, notamment en Russie, où des reporters ont été incarcérés et battus, certains à mort. Sans parler de l’Ukraine, où la presse a été brutalement ciblée durant les manifestations.
Les Etats-Unis ne sont pas épargnés par le rapport de Freedom House. L’administration Obama se voit accusée d’avoir harcelé des journalistes, notamment en rapport avec des questions de sécurité nationale. A preuve les poursuites engagées contre un reporter du New York Times, et un journaliste de l’Associated Press (AP).
La Journée Internationale de la Liberté de la Presse sera célébrée ce samedi 3 mai 2014.