Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Gabon : révision des listes électorales en vue de la présidentielle et des législatives


Ali Bongo Ondimba, lors de la 70e Assemblée générale des Nations unies, le 28 septembre 2015. (AP Photo/Frank Franklin II)
Ali Bongo Ondimba, lors de la 70e Assemblée générale des Nations unies, le 28 septembre 2015. (AP Photo/Frank Franklin II)

Face à une opposition morcelée, le président Ali Bongo Ondimba, élu en 2009 après le décès de son père Omar Bongo Ondimba, doit être candidat à un nouveau septennat.

Les opérations de révision des listes électorales au Gabon débutent ce lundi en vue des élections présidentielle et législatives prévues au second semestre 2016, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya.

"Le département ministériel dont j'ai la charge procède du 18 janvier au 2 mars 2016 à la révision de la liste électorale, aussi bien sur le territoire national qu'à l'étranger", a indiqué le ministre dans une déclaration publiée par le quotidien national l'Union.

Le président Ali Bongo Ondimba, élu en 2009 après le décès de son père Omar Bongo Ondimba, doit être candidat à un nouveau septennat.

Face à lui, l'opposition, morcelée, tente de s'unifier autour d'une candidature unique mais des divisions se font jour à quelques mois du scrutin.

L'ancien président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping a ainsi été désigné vendredi "candidat unique" du Front de l'opposition pour l'alternance (Fopa) pour la présidentielle, selon une procédure déjà contestée par plusieurs dirigeants de cette alliance.

Une vingtaine de cadres du Fopa, la principale coalition d'opposition au régime du président Ali Bongo Ondimba, ont choisi lors d'un vote à huis-clos M. Ping, présent dans la salle.

Toutefois, cette procédure de désignation du "candidat unique" du Front est contestée au sein même de la coalition, son président, Pierre-André Kombila, dénonçant une "imposture".

La Constitution prévoit un seul tour de scrutin. Celui qui arrive en tête est donc élu et une multiplication du nombre de candidats jouerait contre l'opposition face au président sortant.

AFP

XS
SM
MD
LG