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Gaza : la Maison Blanche confiante quant à un cessez-le-feu


L'envoyé spécial américain Amos Hochstein rencontre le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth, au Liban, le 14 août 2024. (Dalati Nohra/photo fournie par une tierce partie et distribuée via Reuters)
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein rencontre le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati à Beyrouth, au Liban, le 14 août 2024. (Dalati Nohra/photo fournie par une tierce partie et distribuée via Reuters)

Les États-Unis et les principaux médiateurs, l'Égypte et le Qatar, intensifient leurs efforts pour pousser Israël et le Hamas vers un accord de cessez-le-feu. La cheffe du bureau de la VOA à la Maison Blanche, Patsy Widakuswara, en dit plus.

Les Gazaouis font leurs adieux à leurs proches tués dans des frappes israéliennes qui se sont poursuivies depuis l'attaque terroriste du 7 octobre menée par le Hamas, alors même que les États-Unis et les pays de la région poussent pour un cessez-le-feu.

Des pourparlers étaient prévus jeudi à Doha, la capitale du Qatar. Le Hamas, désigné groupe terroriste par les États-Unis, a signalé qu'il n'y participerait pas.

« Nous nous attendons à ce que les médiateurs nous disent qu'Israël a accepté ce qui est proposé, et toute réunion devrait être basée sur des discussions sur les mécanismes de mise en œuvre et la fixation de délais plutôt que sur la négociation de quelque chose de nouveau », a déclaré Osama Hamdan, responsable politique du Hamas.

La paix difficile à atteindre

Mercredi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, s'est montrée confiante quant à la tenue des pourparlers.

« Il y a toujours beaucoup de postures publiques à l'avance. Nous l'avons déjà vu, ce n'est pas nouveau », a dit Karine Jean-Pierre.

Mais le président américain Joe Biden a admis que la paix était difficile à atteindre.

« Ça devient difficile. Nous verrons ce que l'Iran fait et nous verrons ce qui se passe s'il y a une attaque. Mais je n'abandonne pas », a affirmé le président Biden.

Une attaque iranienne contre Israël est redoutée après le récent assassinat du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur le sol iranien. Israël n'a pas revendiqué la responsabilité de l'assassinat mais est largement blâmé pour l'attaque.

L’émissaire Hochstein à Beyrouth

Les États-Unis ont déployé des moyens militaires supplémentaires dans la région pour dissuader l'Iran et ses « proxys », y compris le Hezbollah.

Ce groupe a intensifié les tirs transfrontaliers sur Israël depuis le Liban.

L'envoyé du président Biden, Amos Hochstein, était à Beyrouth mercredi.

« Il n'y a plus de temps à perdre, et il n'y a plus d'excuses valables de la part d'aucune partie pour un nouveau retard », a déclaré l’émissaire Hochstein.

Les parties en conflit se rejettent mutuellement la responsabilité de l'impasse.

« C'est le Hamas qui continue de poser des conditions supplémentaires et qui a refusé de parvenir à un accord », a indiqué David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien.

Nombreux sont ceux qui exhortent le président Biden à faire davantage de pression sur Israël.

« S'il dit à Netanyahu, c'est fini, ce qui va arriver, que ce soit la présidente Harris ou le président Trump, il n'y aura pas le même genre d’indulgence pour vous. Il est donc temps de conclure et de commencer une nouvelle ère », estime Laura Blumenfeld, chercheuse principale à la Johns Hopkins School for Advanced International Studies.

Cette nouvelle ère est l'intégration régionale d'Israël en échange de la création d'un État palestinien. Mais cela est encore loin. Un cessez-le-feu à Gaza reste la première étape difficile à atteindre.

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