Le portefeuille a été confié à Liz Truss, auparavant secrétaire d'État à l'Environnement, à l'Alimentation et aux Affaires rurales, ont annoncé dans un communiqué les services de l'exécutif britannique.
M. Gove s'était illustré ces dernières semaines en se lançant dans la course à la succession de David Cameron, un geste interprété comme un acte de trahison envers Boris Johnson, chef de file des Brexiters.
Ce dernier a été nommé mercredi ministre des Affaires étrangères, à la surprise générale, l'ancien maire de Londres étant réputé pour un tempérament excentrique et bouillonnant, pas forcément adéquat aux habitudes des milieux diplomatiques.
Autre poste annoncé jeudi matin, celui de ministre de l'Education, confié à Justine Greening, qui remplace Nicky Morgan, et devient également secrétaire d'Etat aux Femmes et à l'Egalité.
Cette ancienne secrétaire d'Etat au Développement international est une proche de Mme May et avait défendu le maintien dans l'UE pendant la campagne référendaire.
Mercredi, Downing Street avait annoncé la démission du ministre des Finances George Osborne, remplacé par Philip Hammond (ex-Affaires étrangères). M. Osborne paie le prix de sa proximité avec David Cameron et son engagement total dans le camp du maintien dans l'UE.
Mme May a également créé un ministère spécialement dédié au Brexit, dont David Davis, un ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, aura la charge.
Theresa May, 59 ans, a été investie mercredi, un peu moins de trois semaines après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne.
Avec AFP