Jusqu'ici, il forçait les internautes à créer un profil sur ce réseau social pour utiliser certains de ses autres services.
"Les gens nous ont dit qu'accéder à toutes leurs choses sur Google avec un seul compte rendait leur vie beaucoup plus facile. Mais on nous a aussi dit que ça n'avait pas de sens que le profil Google+ soit son identité sur tous les autres produits Google qu'on utilise", indique Bradley Horowitz, un vice-président de Google, dans un message publié sur le blog officiel du groupe.
"Donc dans les mois à venir, un compte Google sera tout ce dont on aura besoin pour partager des contenus, communiquer avec des contacts, créer une chaîne YouTube et plus encore, à travers tout Google", poursuit-il.
Les internautes pourront désormais se contenter d'un compte Google basique, ne pouvant pas être trouvé lors d'une recherche en ligne ou suivi par de potentiels "amis".
Il promet parallèlement "de meilleures options pour gérer et retirer les profils publics" sur Google+ de ceux qui ont déjà un compte sur le réseau social mais pas l'intention de l'utiliser.
Les changements seront appliqués "par étapes sur plusieurs mois", mais YouTube est l'un des premiers à les appliquer: il a annoncé séparément qu'à partir de ce lundi, les commentaires que ses utilisateurs font sur ses vidéos n'apparaîtront plus systématiquement sur Google+, et vice-versa.
Le site de vidéo en ligne ajoute qu'il compte aussi cesser d'exiger un compte Google+ pour créer une chaîne YouTube, mais il prévient ses utilisateurs que cela ne s'appliquera que "dans les prochains mois", et que pour l'instant détruire un compte Google+ détruit aussi les chaînes qui y sont liées.
Google+ avait été lancé en juin 2011 comme un rival de Facebook, mais a beaucoup moins séduit les internautes que son modèle.
Google dit maintenant vouloir rendre son réseau social "plus ciblé", et en retirer "des fonctionnalités qui ne sont pas essentielles".
Certaines fonctionalités de partage de photos ont ainsi déjà été déplacées vers une application mobile spécifique (Google Photo), et le partage de sa localisation est en train d'être déplacé vers des services comme la messagerie Hangouts "dont il fait vraiment partie", relève Bradley Horowitz.
Avec AFP