"Cet accord est vraiment essentiel, il a contribué à une désescalade. C'est un facteur de stabilité et toutes les parties ne devraient ménager aucun effort pour que l'accord soit préservé", a souligné le patron de l'ONU lors d'une conférence de presse.
Il était interrogé pour savoir ce qu'il dirait au président américain au sujet de cet accord conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, lors d'un entretien bilatéral programmé entre les deux responsables dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU.
Washington multiplie depuis quelques semaines les attaques contre l'accord, que Donald Trump avait l'an passé promis de "déchirer". Le président américain doit "certifier" en octobre auprès du Congrès américain que l'Iran se plie bien à ses engagements. Un carton rouge pourrait ouvrir la voie à une remise en vigueur par le Congrès des sanctions levées dans le cadre de l'accord, le rendant caduc.
L'accord prévoit que les activités nucléaires de l'Iran ne soient que civiles et contrôlées par la communauté internationale. En échange, Téhéran y a gagné une levée progressive des sanctions internationales.
Depuis janvier, "j'ai consacré beaucoup de temps à établir de bonnes relations entre l'ONU et les Etats-Unis", a par ailleurs affirmé Antonio Guterres à propos de la volonté de Washington de voir se réformer l'ONU pour qu'elle soit plus efficace et coûter moins cher.
Les Etats-Unis sont le premier contributeur financier à l'ONU, assurant 28,5% de son budget d'opérations de paix estimé à 7,3 milliards de dollars, et 22% de son budget de fonctionnement qui atteint 5,4 milliards de dollars.
L'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine, au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, débutera mardi avec des discours notamment le matin de Donald Trump. Il s'agira pour le président américain et le secrétaire général de l'ONU de leur première Assemblée générale depuis leur prise de fonctions en janvier.
Avec AFP