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Initiative américaine en septembre pour pousser l'ONU à se réformer


Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres à Gaza, 30 août 2017.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres à Gaza, 30 août 2017.

Donald Trump prévoit d'organiser, selon des diplomates, une réunion à haut niveau le 18 septembre à New York afin de pousser l'ONU à se réformer, une organisation qualifiée par lui en 2016 de "club" aimant "avoir du bon temps".

Une déclaration politique, dont une version a été obtenue vendredi par l'AFP, est destinée à être endossée ce jour-là par le plus grand nombre, à la veille du début officiel de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement.

Il s'agira de la première Assemblée générale pour Donald Trump comme pour son homologue français, Emmanuel Macron, ainsi que pour Antonio Guterres dans ses fonctions de nouveau secrétaire général de l'ONU.

Le document comprend dix affirmations et engagements. Il vise à soutenir le processus de réformes déjà engagé par Antonio Guterres, afin de rendre, selon son point deux, "plus efficace et performante" une Organisation souvent taxée de lourdeurs administratives trop coûteuses.

Dans son point six, le document que Washington a partagé avec une quinzaine de pays de tous continents - Canada, Grande-Bretagne, Chine, Sénégal, Jordanie... mais pas la France - souligne notamment la nécessité de réduire les duplications et les redondances au sein des différentes instances relevant de l'ONU.

Non contraignant, le projet de texte insiste dans son point neuf sur la nécessité pour le secrétaire général des Nations unies d'arriver à des "changements concrets" dans le système onusien pour une meilleure adéquation de son travail dans les domaines humanitaire, de développement et de la paix.

Dans son processus de réformes, Antonio Guterres a prévu de son côté de soumettre à l'Assemblée générale des Nations unies des rapports sur une meilleure gestion des effectifs, une coordination accrue des instances chargées du développement et une approche plus transversale des domaines de la paix et la sécurité.

Les Etats-Unis sont le premier contributeur financier à l'ONU, en assurant 28,5% de son budget d'opérations de paix estimé à 7,3 milliards de dollars et 22% de son budget de fonctionnement qui atteint 5,4 milliards de dollars.

Avec AFP

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