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"Hassan Nasrallah est mort", dit l’armée israélienne


Hassan Nasrallah, 64 ans, fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban. Depuis des années il vit dans la clandestinité et il est apparu rarement en public.
Hassan Nasrallah, 64 ans, fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban. Depuis des années il vit dans la clandestinité et il est apparu rarement en public.

Israël a annoncé samedi avoir tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, à l'heure où une source proche du mouvement chiite libanais a affirmé que le contact avait été perdu avec son dirigeant.

Si elle est confirmée, la mort de Hassan Nasrallah, considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, ébranlerait son parti, déstabiliserait le pays et serait considérée comme une victoire majeure d'Israël face à l'Iran et ses alliés dans la région.

Plus proche allié de l'Iran, ennemi juré d'Israël, le Hezbollah n'a toujours pas fait d'annonce officielle sur le sort de son chef plus de 15 heures après un raid dévastateur israélien sur son fief dans la banlieue sud de Beyrouth qui a ciblé "le quartier général central du Hezbollah" selon Israël.

Mais une source proche du mouvement pro-iranien a affirmé que "le contact a été perdu" depuis vendredi soir avec Hassan Nasrallah, à la tête du mouvement depuis 1992.

"Hassan Nasrallah est mort", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'AFP que le chef du Hezbollah avait été "éliminé".

Les combats se poursuivent entre Israël et le Hezbollah
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Hassan Nasrallah, 64 ans, fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban. Depuis des années il vit dans la clandestinité et il est apparu rarement en public.

Selon plusieurs télévisions israéliennes, Hassan Nasrallah était visé par la frappe d'une violence inouïe survenue vendredi à 15H30 GMT dans un quartier densément peuplé de la banlieue sud de Beyrouth.

Après l'annonce de sa mort par Israël, le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a affirmé: "nous n'avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple: quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre".

"Les cris des enfants"

Le raid israélien de vendredi a détruit des dizaines d'immeubles, poussé à la fuite des centaines de personnes et fait au moins six morts selon un bilan du ministère libanais de la Santé.

Malgré les coups portés par Israël qui bombarde sans cesse les bastions du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth, le mouvement libanais a annoncé samedi avoir tiré des roquettes contre un kibboutz et des cibles militaires dans le nord d'Israël.

Après un avertissement d'évacuation lancé vendredi soir par l'armée israélienne, des centaines d'habitants de la banlieue sud ont fui et des familles ont dormi dans la rue.

"C'était une nuit très dure, les missiles tombaient au-dessus de chez nous, je n'oublierai jamais les cris des enfants", raconte Hawraa el-Husseini qui a fui avec sa famille la banlieue sud.

L'armée israélienne a dit avoir ciblé dans ce secteur des immeubles civils abritant, selon elle, des dépôts d'armes et des centres de commandement du Hezbollah. Le Hezbollah a démenti la présence de dépôts d'armes dans les immeubles d'habitation.

Lundi, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements violents et meurtriers contre le Hezbollah au Liban voisin, après un an d'échanges de tirs transfrontaliers avec la formation libanaise.

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