Le nombre de cas signalés de fièvre hémorragique à virus Ebola a augmenté pour la première fois en 2015 dans les trois pays d'Afrique occidentale où la transmission est encore active : Guinée, Sierra Leone et Libéria.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 124 nouveaux cas ont été signalés au cours de la semaine se terminant le 1er février - avec quelques 80 nouveaux cas en Sierra Leone, 39 en Guinée et cinq au Libéria.
Dans sa dernière mise à jour sur l’épidémie, publiée mercredi, l'OMS dit qu'il est urgent de mettre fin à l'épidémie avant le début de la saison des pluies, lorsque l'accès aux zones reculées deviendra plus difficile.
Depuis le début de l'épidémie d'Ebola, près de 22.500 cas et 9.000 décès ont été signalés dans les trois pays les plus affectés. Récemment, le nombre de nouveaux cas avait diminué pendant plusieurs semaines consécutives, suscitant d’espoir que l'épidémie touchait peut-être à sa fin.
Mais les experts de la santé ont alors mis en garde les populations, les avertissant de rester sur leurs gardes, face à la maladie. L'OMS a evoqué un enterrement en janvier dans la préfecture de Lola en Guinée, qui a entrainé l’identification de onze cas confirmés du virus à Ebola. Les dépouilles mortelles des personnes tuées par le virus restent contagieuses, et doivent être enterrées par des travailleurs de la santé spécialement formés, et équipés de combinaisons spéciales.
Par ailleurs, un essai à grande échelle de deux vaccins potentiels contre le virus à Ebola ont commencé cette semaine au Libéria. Les organisateurs de la campagne de vaccination, qui est menée par les Instituts nationaux de la santé américains (National Institutes of Health ou NIH) comptent vacciner environ 27.000 personnes.