"Les chauffeurs de taxis ont attaqué des Uber à Sandton et ont endommagé leurs voitures", a déclaré à l'AFP Edna Mamonyane, précisant que les chauffeurs de taxis avaient également attaqué les policiers sur place en leur jetant des pierres.
"La police a dû procéder à des tirs de sommation (...). Trois officiers ont été blessés", a-t-elle poursuivi.
Une personne a été interpellée pour ces actes de violence.
Les heurts se sont produits devant la gare de Sandton, qui relie le quartier des affaires à l'aéroport de Johannesburg et est très fréquentée par de nombreux hommes d'affaires.
"Il y a plus de risque que ces incidents se produisent près des stations de taxis, et particulièrement des grandes stations comme celles proches des gares et des aéroports", a mis en garde le consulat américain, situé tout près du lieu des échauffourées.
Ces incidents surviennent quelques jours après d'autres violences entre chauffeurs de taxis et de Uber, dans le centre-ville de la capitale économique.
Le gouvernement sud-africain a lancé cette semaine un processus destiné à donner aux chauffeurs de Uber le même statut que celui des chauffeurs de taxi, provoquant la colère de ces derniers.
Comme dans plusieurs pays, les chauffeurs de taxi sud-africains accusent les Uber de concurrence déloyale en raison des bas tarifs qu'ils pratiquent.
En Afrique subsaharienne, Uber est présent dans plusieurs villes d'Afrique du Sud, mais aussi au Nigeria et au Kenya.
Avec AFP