Le chômage dans la bande de Gaza vient de faire l’objet d’une nouvelle enquête de l’Agence de l’ONU pour les territoires palestiniens, et le résultat n’est pas réjouissant. En effet, cette étude montre que plus de 45% des habitants de Gaza sont sans emploi, soit l’un des taux les plus élevés dans le monde.
L’Agence de secours et d’emploi de l’ONU pour les réfugiés palestiniens a publié les résultats de l'enquête, mardi. Le porte-parole de l’agence, Chris Guinness, révèle « des tendances troublantes. » Il pense que le fort taux de chômage à Gaza est dû au blocus israélien de ce territoire contrôlé par le groupe islamiste Hamas. Les Palestiniens de Gaza sont interdits d’entrée en Israël, ce qui leur ferme le marché de l’emploi dans l’Etat hébreu. Pourtant, précise M. Guinness, ce segment de la population s’est accru de 2% depuis l’imposition des sanctions.
Le rapport onusien indique également que les salaires à Gaza, en terme réel, ont chuté de 34,5% depuis la première moitié de l’année 2006, quand Israël a adopté des sanctions pour la première fois contre le territoire palestinien. Les dirigeants israéliens justifient la restriction sévère mise sur l’entrée de produits à Gaza en disant qu’une telle mesure est nécessaire pour empêcher le groupe Hamas d’importer des armes d’autres pays tels que l’Iran et la Syrie.