M. Habré récuse les Chambres africaines extraordinaires (CAE, tribunal spécial) et a refusé de se défendre et s'exprimer devant elles, mais il a été défendu par des avocats commis d'office qui ont interjeté appel de la "décision défavorable" rendue contre lui.
Le procès en appel de M. Habré "s'ouvrira le 9 janvier à 09H00 (locales et GMT)", a déclaré à l'AFP Marcel Mendy, porte-parole du tribunal spécial, confirmant une ordonnance signée par le président malien de la chambre d'appel, Wafi Ougadèye.
Les CAE sont une juridiction créée en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA). L’ancien dirigeant tchadien de 1982 à 1990 s’était réfugié à Dakar après avoir quitté le pouvoir.
M. Habré a aussi été condamné fin juillet 2016 à indemniser ses victimes: il devra payer jusqu'à 20 millions de francs CFA (plus de 30.000 euros) par victime.
Il n’y a aucune indication si l’accusé se présentera à son procès en appel. En première instance, le juge avait dû ordonner son présence à la salle d’audience puisqu’il avait catégoriquement refusé d’apparaitre.
Avec AFP