La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a fait valoir que cette loi aurait "des conséquences très négatives", rappelant que le régime d'autonomie de Hong Kong lui avait permis de prospérer économiquement, lors du sommet auquel ont participé le Premier ministre Li Keqiang et le président Xi Jinping.
"Nous avons été très clairs lors de notre conversation sur le fait que cette loi n'est pas conforme" avec le statut de Hong Kong, "ni avec les engagements internationaux de la Chine", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet.
Cette loi "risque sérieusement de miner (le principe) +un pays, deux systèmes+ et le niveau élevé d'autonomie, dont nous souhaitons le maintien", a-t-elle ajouté.
"Nous avons exprimé notre grave inquiétude" concernant ce projet de loi, a pour sa part déclaré Charles Michel, le président du Conseil européen (qui regroupe les 27 chefs d'Etat et de gouvernement).
"Nous avons appelé la Chine à respecter les promesses faites au peuple de Hong Kong et à la communauté internationale" concernant l'autonomie de l'ancienne colonie britannique et les garanties de ses ses libertés, a-t-il ajouté.