« La corruption policière généralisée au Libéria prive les citoyens d’une justice équitable et impartiale et entrave le développement du pays après les années de guerre », affirme Human Rights Watch (HRW). Dans un rapport publié jeudi, l’ONG de défense des droits humains estime que le gouvernement libérien devrait endiguer la corruption policière et les violations connexes avant le retrait de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) prévu à partir de 2013.
Le rapport intitulé « No Money, No Justice: Police Corruption and Abuse in Liberia » (« Pas d’argent, pas de justice : La corruption et les abus policiers au Libéria »), souligne que la corruption compromet la reprise économique à travers le pays, 10 ans après la fin de la guerre civile.
Des policiers sous-payés et corrompus demandent des pots-de-vins aux victimes d’actes criminels à chaque étape de leurs enquêtes. Ils vont jusqu’à extorquer des marchandises aux vendeurs de rue, en violation du droit national et international. Ce qui sape la confiance du public à l’égard de la police nationale du Libéria, note HRW.
En février 2013, l'Organisation des Nations Unies (ONU), invoquant un manque de professionnalisme et de ressources au sein de la police, a recommandé au gouvernement d'allouer davantage de fonds au secteur de la Justice, afin de rétablir la confiance et de permettre à l’Etat de fonctionner indépendamment après le retrait de la MINUL.
« Améliorer le système de justice pénale, lutter contre l'impunité pour les crimes et accroître l'accès à la justice et aux services de sécurité pour tous les Libériens restent particulièrement important pour la consolidation de la paix » a fait valoir la MINUL dans un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU.
Des casques bleus ont été déployés au Libéria en 2003 pour stabiliser le pays après 14 ans de guerre civile qui avaient entrainé l’effondrement de l'Etat. Dix ans plus tard, l’ONU réduit progressivement sa présence au Libéria, et son contingent passera de 8.000 hommes à 3.750 d’ici à juillet 2015.
« La corruption policière menace les objectifs de développement nationaux fixés par la présidente Ellen Johnson Sirleaf », ajoute le rapport de HRW. Lorsque la présidente a pris ses fonctions en 2006, elle a annoncé que la corruption était « le principal ennemi public ». Mais si des progrès dans l’amélioration des procédures d’arrestation et dans la lutte contre les violences faites aux femmes ont été salué, beaucoup reste à faire pour assainir les habitudes de la police, estime l’ONG de défense des droits humains.
Le rapport intitulé « No Money, No Justice: Police Corruption and Abuse in Liberia » (« Pas d’argent, pas de justice : La corruption et les abus policiers au Libéria »), souligne que la corruption compromet la reprise économique à travers le pays, 10 ans après la fin de la guerre civile.
Des policiers sous-payés et corrompus demandent des pots-de-vins aux victimes d’actes criminels à chaque étape de leurs enquêtes. Ils vont jusqu’à extorquer des marchandises aux vendeurs de rue, en violation du droit national et international. Ce qui sape la confiance du public à l’égard de la police nationale du Libéria, note HRW.
En février 2013, l'Organisation des Nations Unies (ONU), invoquant un manque de professionnalisme et de ressources au sein de la police, a recommandé au gouvernement d'allouer davantage de fonds au secteur de la Justice, afin de rétablir la confiance et de permettre à l’Etat de fonctionner indépendamment après le retrait de la MINUL.
« Améliorer le système de justice pénale, lutter contre l'impunité pour les crimes et accroître l'accès à la justice et aux services de sécurité pour tous les Libériens restent particulièrement important pour la consolidation de la paix » a fait valoir la MINUL dans un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU.
Des casques bleus ont été déployés au Libéria en 2003 pour stabiliser le pays après 14 ans de guerre civile qui avaient entrainé l’effondrement de l'Etat. Dix ans plus tard, l’ONU réduit progressivement sa présence au Libéria, et son contingent passera de 8.000 hommes à 3.750 d’ici à juillet 2015.
« La corruption policière menace les objectifs de développement nationaux fixés par la présidente Ellen Johnson Sirleaf », ajoute le rapport de HRW. Lorsque la présidente a pris ses fonctions en 2006, elle a annoncé que la corruption était « le principal ennemi public ». Mais si des progrès dans l’amélioration des procédures d’arrestation et dans la lutte contre les violences faites aux femmes ont été salué, beaucoup reste à faire pour assainir les habitudes de la police, estime l’ONG de défense des droits humains.