Bujumbura est mis en cause pour son incapacité à traduire en justice les coupables d’assassinat politique. C’est en résumé ce que dénonce dans une nouvelle publication Human Rights Watch. L’ONG demande aux autorités burundaises de ne pas laisser impunis les membres des forces de sécurité et des groupes armés liés aux attaques.
Carina Tertsakian, chercheuse à Human Rights Watch, a écoqué en particulier le cas d’un « jeune démobilisé de l’ancien groupe rebelle les Forces nationales de libération », qui a été retrouvé mort le 15 juillet. Il avait été menacé à plusieurs reprises par « des agents de la police, des services de renseignement », a expliqué l’experte.