Human rights warch constate dans son communiqué que "peu d'efforts ont été faits pour arrêter" M. Mudacumura depuis que la Cour pénale international (CPI) a émis, le 13 juillet 201.
"Le gouvernement congolais et les forces de maintien de la paix de l'ONU devraient faire de l'arrestation de Mudacumura une priorité essentielle", indique le communiqué. "Le gouvernement de la République démocratique du Congo et les forces de maintien de la paix des Nations Unies devraient de toute urgence prendre des mesures pour arrêter le chef rebelle Sylvestre Mudacumura et le transférer à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye", poursuit le communiqué.
M. Mudacumura est, selon l’AFP, le commandant suprême des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dont les combattants sont disséminés dans les provinces congolaises du Nord et du Sud-Kivu ainsi que dans le nord du Katanga.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) et la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) devaient lancer en janvier une offensive contre les FDLR à l'expiration d'un ultimatum adressé à cette milice dont les chefs et les combattants les plus anciens, présents dans l'est de la RDC depuis 1994, sont accusés d'avoir participé au génocide des Tutsi perpétré cette année-là au Rwanda.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) et la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), en désaccord sur des commandants congolais accusés des crimes, n’ont pas mené ensemble l’offensive contre les FDRL en janvier dernier.
Plusieurs experts estiment que la Monusco et les FARDC n'ont pas les moyens, chacun de son côté, de venir à bout des FDLR, mais en dépit d'appels à la reprise de la coopération militaire contre les rebelles rwandais, les deux partenaires ne sont pas parvenus à trouver un terrain d'entente.
Les FARDC mènent seules une offensive contre les FDLR depuis février