Ibuka veut que la France se questionne sur son rôle dans le génocide rwandais

Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, un groupe de neuf chercheurs va être chargé pendant deux ans de faire la lumière sur les zones d’ombre qui planent encore sur le rôle joué par l’armée française, objet de polémiques récurrentes et de tensions entre Paris et Kigali. Le président Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi l'ouverture à des historiens de toutes les archives de son pays et un renforcement des moyens pour poursuivre les génocidaires présumés en France. A la veille des cérémonies dans la capitale rwandaise, Emmanuel Macron a reçu au palais présidentiel de l'Elysée des représentants de l'association Ibuka, dédiée aux rescapés et à la mémoire de cette tragédie. Une première pour un chef de l’Etat français.