Ban Ki-moon a affirmé redouter un regain de violences en RDC.
Il a appelé une nouvelle fois "tous les intervenants (..) à régler leurs différends par le dialogue et à créer des conditions propices à la tenue en temps voulu d'élections crédibles, conformément à la Constitution".
Des élections sont prévues en RDC en novembre 2016 mais cette perspective semble s'éloigner chaque jour davantage. L'opposition accuse le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat s'achève en décembre, de manœuvrer pour contourner l'interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.
"Je suis très préoccupé par l'impasse dans laquelle se trouve encore l'organisation des prochaines élections", a averti M. Ban. "Par le passé, les crises politiques qui ont frappé la région des Grands Lacs se sont traduites par des violences généralisées et de graves problèmes de sécurité. Nous devons empêcher ce scénario de se reproduire".
M. Ban a demandé "au Conseil de sécurité et aux dirigeants de la région d'aider à préserver la stabilité politique en RDC en trouvant rapidement une issue à l'impasse actuelle".
Il a par ailleurs noté "certains progrès" en matière de sécurité dans l'Est de la RDC avec la défaite du mouvement rebelle M23 et la reprise de la coopération militaire contre les groupes armés rebelles entre les forces gouvernementales et la mission de l'ONU en RDC (Monusco).
Mais il a rappelé que 7,5 millions de civils ont toujours besoin d'aide humanitaire dans le pays, dont plus de 1,5 million de personnes déplacées.
Avec AFP