"Nous continuons à enregistrer des arrivées sporadiques et spontanées", affirme-t-il.
Selon lui, 1700 réfugiés ont été accueillis de janvier à février 2016 au seul camp de Lusenda, dans le Sud-Kivu. Le camp, qui n’est qu’un parmi bien d’autres, compte, depuis avril 2015, 14.778 réfugiés burundais soit 5.600 ménages , victimes de la crise en cours dans leur pays autour l’élection du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
"D’abord, c’était des femmes assez vulnérables et des enfants qui arrivaient en masse avec quelques vieillards du 3e âge. Mais, maintenant, ce sont des hommes sans femmes, des jeunes bouillant dans un état d’esprit de contestation qui viennent et affectent tout le monde et protestent même au sujet de la ration alimentaire", se plaint M. Mangala.
Reconnaissant la solidarité de la communauté locale envers les réfugiés, l’agent de la CNR en appelle tout de même à l’intervention de la communauté internationale.
Ces réfugiés ne peuvent pas être des laissés-pour-compte permanents, il faut que la communauté interantionale intervienne, lance-t-il.