La première des six turbines du barrage de Lauca construit sur le Kwanza, un fleuve qui se jette dans l'Atlantique, est entrée en service vendredi.
Les six turbines d'une capacité totale de 2.070 mégawatts devraient être opérationnelles d'ici 2018.
Lancée en 2012, la construction du barrage, dont le coût est estimé à 4,3 milliards de dollars, a été confiée à la société brésilienne Odebrecht.
Le barrage doit permettre de réduire les coupures d'électricité en Angola, le principal producteur pétrolier du continent avec le Nigeria, et approvisionner en électricité quelque 8 millions de personnes.
Il s'agit du troisième barrage construit sur le Kwanza, après celui de Cambambe (960 MW) et celui de Capanda (520 MW).
"Nous vous serons à jamais reconnaissants, camarade président ingénieur José Eduardo dos Santos", a déclaré à Lauca le ministre de l'Energie, Joao Baptista Borges.
Lors de la cérémonie d'inauguration, le président angolais est apparu en bonne santé mais il n'a pas pris la parole, selon les images retransmises à la télévision publique TPA.
Les rumeurs vont bon train sur son état de santé alors qu'il a prévu de passer la main à l'occasion des législatives d'août, après 38 années au pouvoir.
Joao Lourenco, son dauphin désigné, doit lui succéder si le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) remporte les élections.
La Constitution ne prévoit pas de scrutin présidentiel mais précise que le poste de chef de l'Etat revient au chef du parti qui remporte les législatives.
Avec AFP