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Le dauphin de Dos Santos promet à nouveau de s'attaquer à la corruption en Angola


Joao Lourenço, le dauphin du président angolais Jose Eduardo Dos Santos, 2016.
Joao Lourenço, le dauphin du président angolais Jose Eduardo Dos Santos, 2016.

Joao Lourenço, le dauphin du président angolais Jose Eduardo Dos Santos, a réaffirmé mardi son intention de faire la guerre à la corruption, à l'occasion du meeting de lancement de la campagne de son parti, le MPLA, pour les élections du 23 août.

M. Lourenço, 63 ans, est tête de liste du Mouvement pour la libération de l'Angola (MPLA), le président Jose Eduardo Dos Santos ayant décidé de ne pas se représenter après 37 ans au pouvoir.

"La corruption est un grand mal qui ne restera pas impuni", a promis Joao Lourenço devant des milliers de partisans rassemblés à Huambo (centre), la deuxième ville du pays.

L'Angola est classé 164e sur 176 pays au dernier classement de l'ONG Transparency International sur la corruption.

Derrière son slogan "Améliorer ce qui est bien, corriger ce qui ne va pas", le candidat du MPLA assure vouloir répartir "plus équitablement la richesse nationale" et améliorer le climat des affaires dans le pays.

Il avait déjà placé la lutte contre la corruption au centre de son programme au début de l'année lorsqu'il sillonnait le pays après son investiture en tant que tête de liste du MPLA.

Premier producteur de pétrole d'Afrique avec le Nigeria, l'Angola reste pourtant un des pays les plus pauvres du continent.

L'économie angolaise est largement confisquée par le clan Dos Santos dont la famille a le contrôle de nombreuses entreprises publiques.

Mardi, M. Lourenço a balayé les accusations de tricherie venues de l'opposition. "Comment peut-on nous accuser de fraude alors que le scrutin n'a pas encore eu lieu?", a-t-il questionné.

La campagne des élections générales du 23 août a officiellement débuté samedi en Angola avec un grand meeting de l'Unita, le principal parti d'opposition.

La Constitution ne prévoit pas de scrutin présidentiel mais précise que le poste de chef de l'Etat revient au chef du parti qui remporte les législatives.

Le MPLA est arrivé au pouvoir en 1975 lorsque l'Angola a acquis son indépendance du Portugal.

Avec AFP

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