Remis en liberté provisoire mercredi après plusieurs heures de garde à vue, M. Omari, par ailleurs membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA), et trois autres dirigeants sportifs de RDC "ne sont pas autorisés à quitter Kinshasa" sans un avis préalable du parquet
M. Omari est aussi vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) qui l'a chargé de mener "le lobbying en faveur du Maroc dans l'attribution de l'organisation de la coupe du monde 2026".
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Les trois autres dirigeants, Barthélémy Okito, secrétaire général aux Sports de la RDC, Roger Bondembe et Théobald Binamungu, tous deux vice-présidents de la Fecofa, "ont été remis en liberté provisoire ce jeudi contre paiement d'une caution d'un million de francs congolais chacun (625 dollars)", a déclaré à l'AFP Me Emmanuel Kande, avocat de la défense.
Les quatre hommes "ne peuvent quitter le territoire national, ils doivent être disponibles à tout moment pour répondre aux préoccupations du magistrat", a expliqué l'avocat.
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Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics destinés à l'organisation des rencontres sportives des équipes congolaises.
La Ligue nationale de football congolais (Linafoot) a annoncé la suspension de ses activités jusqu'à nouvel ordre par "solidarité" avec ces dirigeants.
Avec AFP