Après avoir fait un bilan des manifestions dans le pays depuis le 19 août 2017, le pouvoir de Lomé a pris la décision d’interdire les marches de lundi à vendredi, ont déclaré les deux ministres.
Pour le gouvernement, les manifestations politiques ont causé beaucoup de torts au pays, avec des pertes en vies humaines.
Dans le souci de préserver la paix sociale, seuls les meetings et réunions politiques seront tolérés les jours ouvrables, a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpéssi.
Les marches peuvent être organisées les week-ends, a renchéri le ministre Yark Damehane de la sécurité.
Désormais le point de départ des marches doit également être le point de chute, a martelé M. Boukpéssi, soulignant que ce ne sont pas toutes les manifestations politiques qui sont interdites en semaine.
Plutôt dans la journée, la coalition de l’opposition a annoncé une marche le mercredi 18 octobre prochain, qui aura pour point de chute le siège de la Cédéao (Communauté économique et de développement en Afrique de l’Ouest) au Togo.
Une mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui devait séjourner du 10 au 13 octobre à Lomé a été annulée à la dernière minute ladite mission.
L’opposition togolaise a fait savoir qu’elle ne rencontrerait pas la mission de l’OIF dirigée par la nigérienne Aïchatou Mindaoudou Souleymane.
Reportage de Kayi Lawson à Lomé pour VOA Afrique