"Je prévois de me rendre dans la région quand cela pourra avoir un impact et quand il y aura des progrès", a déclaré Infantino à la presse, à l'issue d'une réunion de son instance à Zurich.
Six clubs des colonies israéliennes, dont la construction est considérée comme illégale par le droit international, évoluent dans différentes divisions du championnat israélien.
Le président de la Fédération palestinienne, Jibril Rajoub, a demandé à la Fifa d'interdire à ces clubs d'évoluer ou de les relocaliser dans les limites des frontières reconnues d'Israël.
La question a été abordée lors du Conseil de la Fifa, gouvernement du football mondial, mais le président de la commission sur Israël/Palestine, le Sud-Africain Tokyo Sexwale n'a pu présenter son rapport final sur la question et a juste présenté un point d'étape.
"Une réunion de la commission est prévue en novembre", a expliqué Sexwale à la presse.
"On demande aux deux parties de venir à cette réunion en novembre avec un esprit ouvert, constructif pour trouver une solution pour le football", a ajouté Infantino.
"On est là pour essayer de trouver des solutions pour le sport. On n'est pas un organe politique, on n'est pas là pour régler des problèmes politiques. Il y a des progrès qui ont été faits, il y a la situation de ces six clubs qui est ouverte, on laisse travailler la commission", a-t-il ajouté.
Wilfried Lemke, conseil spécial du secrétaire général de l'ONU pour le sport et la paix a écrit la semaine dernière à la Fifa pour exprimer son soutien à la position des Palestiniens.
La Fédération israélienne de Football accuse elle les Palestiniens de politiser le sport.
Avec AFP