La présidence de l'Autorité palestinienne s'exprimait alors que le président américain Donald Trump doit décider de façon imminente s'il transfère ou non l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem.
Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, qu'Israël a conquise et annexée, comme leur future capitale et s'opposent à tout ce qui légitimerait l'occupation par Israël de cette partie de la ville sainte.
Sans mentionner explicitement le président américain ou les Etats-Unis, Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas, a affirmé que toute solution juste au Moyen-Orient passait par la reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale d'un futur Etat palestinien indépendant.
"C'est par Jérusalem-Est, avec ses sites sacrés, que commence et s'achève toute solution ou tout projet qui puisse sauver la région de la destruction", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Wafa.
L'ONU n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est et considère que le statut final de la ville doit être négocié. Les ambassades étrangères sont installées à Tel-Aviv. Israël proclame que tout Jérusalem est sa capitale "indivisible".
Une loi du Congrès américain adoptée en 1995 stipule que la représentation diplomatique de Washington en Israël doit se trouver à Jérusalem. Mais, depuis deux décennies, une clause dérogatoire, signée tous les six mois par tous les présidents américains successifs, permet à l'exécutif américain de bloquer son application.
M. Trump est appelé à décider très rapidement s'il fait jouer à nouveau cette clause, comme il l'avait fait pour la première fois en juin malgré ses promesses réitérées au cours de sa campagne électorale de déménager l'ambassade à Jérusalem.
La décision est très attendue, le statut de Jérusalem étant l'une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien.
Avec AFP