Ce panel aidera à comprendre comment et pourquoi certains ont pu planifier et exécuter « des violation massives des droits de l’homme et des libertés publiques ». Telle est l’annonce faite jeudi 21 juillet par le gouvernement ivoirien.
Cette commission devrait enquêter sur une période de plus de 6 mois. Les violences ont débuté après le refus de l’ancien président, Laurent Gbagbo, de céder sa place à Alassane Ouattara, suite aux élections de novembre 2010.
Plus de 3 000 personnes ont trouvé la mort durant cette lutte pour le pouvoir. D’après les enquêteurs de l’ONU, les deux camps rivaux se sont rendus coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le président Ouattara, qui a prête serment en mai, a promis de confronter tous les auteurs de tels crimes durant la crise politique. Laurent Gbagbo, lui, est en détention depuis le mois d’avril.
De leur coté, les procureurs de la Cour pénale internationale ont demandé l’autorisation de mener une enquête.