Les affrontements ont éclaté lundi à Abobo, un quartier pro-Ouattara d’Abidjan, qui a déjà été le théâtre de combats depuis le début de la crise post électorale ivoirienne.
D’après des témoins, trois corps ont été retrouvés après les violences. Elles opposaient les forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo aux partisans d’Alassane Ouattara.
Les deux hommes revendiquent la victoire à l’élection présidentielle de novembre dernier. Dans cette lutte pour le pouvoir, le président sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder la place à son rival, Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection par la communauté internationale.
Pour tenter de résoudre cette crise politique, une équipe de médiateurs désignés par l’Union Africaine a été dépêchée à Abidjan, la capitale du pays. Ils doivent rencontrer les représentants des deux camps.
L’objectif est de préparer le terrain pour le panel de cinq chefs d’Etat Africains à qui l’Union africaine a confié la tâche de résoudre la crise d’ici un mois.
A l’issue de leurs entretiens avec les représentants de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara, les médiateurs remettront leur rapport aux chefs d’Etats du panel.
Mais d’ores et déjà, le camp du président sortant, Laurent Gbagbo, a averti qu’il rejettera toute conclusion suggérant qu’il a perdu l’élection de novembre dernier.
