"Le Premier ministre a été clair sur le fait que la relation actuelle du Royaume-Uni avec la Russie n'est pas celle que nous voulons", a indiqué un porte-parole de M. Johnson après leur premier entretien depuis mai 2020.
"Des difficultés importantes demeurent", a-t-il ajouté, citant l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal en 2018 sur le sol britannique et la question de l'Ukraine.
"Malgré les problèmes connus, il serait utile que Moscou et Londres coopèrent sur un certain nombre de sujets", a indiqué de son côté le Kremlin dans un communiqué.
Les relations entre la Russie et le Royaume-Uni ont été sapées par un grand nombre de désaccords depuis 15 ans, de l'empoisonnement au polonium 210 de l'ex-espion Alexandre Litvinenko au Royaume-Uni en 2006 à l'affaire Skripal, en plus des dossiers diplomatiques comme la Syrie ou l'Ukraine.
Boris Johnson a profité de l'appel pour "exprimer ses regrets" quant à l'absence de Vladimir Poutine de la conférence de l'ONU sur le climat COP26 qui s'ouvre dimanche à Glasgow, en Ecosse, selon Downing Street.
Il a dit "espérer que la Russie relève son objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050", contre 2060 actuellement.
Plus de 120 dirigeants mondiaux sont attendus au plus grand sommet sur le climat depuis les négociations de Paris en 2015, les 1er et 2 novembre. Ni Vladimir Poutine ni le président chinois Xi Jinping n'ont prévu de s'y rendre, faisant craindre un accord plus difficile à atteindre.