L'affaire a fait grand bruit en Angola où la corruption est au centre des débats politiques.
Deux fonctionnaires ont été condamnés à une peine de 5 ans, un autre à 4 ans, et deux autres ont été condamnés respectivement à 3 ans et demi et à deux ans pour "blanchiment de capitaux, fraude fiscale et corruption passive".
Quatre autre personnes dont deux épouses des anciens fonctionnaires et un employé de l'entreprise Tecnimed, qui a bénéficié de la réduction fiscale, ont été condamnées à des peines avec sursis.
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Le pays traverse depuis plusieurs années une grave crise économique et financière provoquée par la chute des cours du pétrole, sa principale ressource.
Au pouvoir depuis septembre dernier, le président Joao Lourenço a promis aux 28 millions d'Angolais un "miracle économique" par la relance des investissements étrangers dans son pays et une lutte sans merci contre la corruption.
Il a succédé à José Eduardo dos Santos, qui lui a cédé les rênes du pays après un règne sans partage de 38 ans pendant lequel il a mis l'économie en coupe réglée au profit d'une poignée de proches.
Avec AFP