La Russie a beau s'être vu retirer un tiers de ses médailles olympiques de Sotchi-2014, avoir vu les suspensions de son agence antidopage et de sa fédération d'athlétisme prolongées, et être toujours dans l'incertitude sur sa future participation aux JO d'hiver 2018 à Pyeongchang (9-25 février), Infantino a souhaité défendre le pays-hôte de la Coupe du monde en ce qui concerne le football.
"S'il y avait un problème sérieux de dopage dans le football, on le saurait, que ce soit en Russie ou dans n'importe quel autre pays du monde", a lancé le président de la Fifa lors d'une conférence de presse au Kremlin, en marge du tirage au sort du Mondial-2018.
"Jusqu'ici, tous les tests que nous avons conduits (...) ont été négatifs. Et ces contrôles ne sont pas réalisés en Russie. Ils l'ont été en dehors de la Russie, par des non-Russes", a-t-il développé, précisant qu'à l'avenir, "s'il s'avère que quelqu'un a commis une violation des règlements, ou s'est dopé, il y aura des sanctions."
Le fait que le vice-Premier ministre russe Vitali Moutko, en charge du comité d'organisation du Mondial, soit impliqué dans les allégations de dopage d'Etat, cela ne poserait-il pas un problème en cas de suspension des Russes pour les Jeux d'hiver? "En ce qui me concerne et en ce qui concerne la Fifa, la réponse est simple, cela n'aura aucun impact", a rétorqué Infantino, installé aux côtés de M. Moutko.
"Ni moi ni la Fifa ne participons à quelque spéculation que ce soit sur quelque situation que ce soit", a-t-il asséné.
La Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) doit se prononcer le 5 décembre sur la participation ou non de la Russie aux prochains jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang.
Avec AFP