"Ce recours ne sera pas examiné par cette cour", a indiqué dans sa décision la juge Annie Sitali, après l'expiration vendredi du délai légal de recours de quatorze jours.
Vendredi, la Cour avait pourtant accordé à M. Hichilema jusqu'à ce lundi pour lui permettre de préparer son recours contre un scrutin qu'il juge entaché de fraudes. Mais à la reprise des débats, les magistrats ont finalement décidé de rejeter la plainte.
"La décision rendue vendredi n'est pas défendable. Nous jugeons que le délai de recours a expiré vendredi à minuit", a précisé la juge Sitali.
Le responsable de l'opposition n'a pas immédiatement réagi à la décision du tribunal devant lequel plusieurs centaines de ses partisans étaient réunis, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette décision ouvre la voie à une investiture rapide du président Lungu, au pouvoir depuis l'an dernier.
Au terme d'une campagne électorale tendue, le candidat du Front patriotique (FP) l'a emporté d'une courte tête avec 50,3% des suffrages et 100.000 voix d'avance, évitant un second tour requis en l'absence de majorité absolue au premier tour.
L'homme d'affaires Hakainde Hichilema, son principal concurrent à la tête du Parti uni pour le développement national (UPND), qui se présentait pour la cinquième fois à la fonction suprême, a lui recueilli 47,6% des voix.
La réélection pour cinq ans d'Edgar Lundu à la tête de la Zambie intervient alors que l'économie du pays a fortement ralenti ces dernières années, victime notamment de la chute des cours du cuivre, sa principale ressource.
Avec AFP