L’objet de la démarche vise, selon la lettre, "à accélérer les tractations en vue de la désignation, dans la foulée de l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, d’une personnalité consensuelle devant présider le Conseil national de suivi de l’Accord (CNSA) ".
La lettre signée par le directeur de cabinet du président Joseph Kabila demande aux différentes composantes de cet accord de transmettre au chef de l’Etat, endéans 48 heures, la liste de leurs délégués au Conseil nationale de suivi de l’accord, conformément aux stipulations de l’article 13 de l’Arrangement particulier.
La correspondance est envoyée alors que l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), principal parti de la frange du Rassemblement qui boycotte le gouvernement d’union nationale récemment formé, dénonce le pouvoir de vouloir sceller son siège.
Les dirigeants de l'UDPS affirment avoir été séquestrés par des forces de l’ordre pendant 24 heures au siège du parti à Limete.
Pour eux, la publication du gouvernement et la procédure de désignation des membres et du président du CNSA violent l’accord signé sous la médiation des évêques catholiques.
Les prélats, aux aussi, ont dénoncé la même violation.