"Nous avons travaillé ce texte hier. Il y avait des divergences mais qui ont été aplanies hier. Nous avons jugé opportun de rendre compte à nos structures. C’est ce qui a été fait, voilà pourquoi nous avons signé aujourd’hui", a indiqué aux journalistes Fidèle Balabala, secrétaire général adjoint du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), parti de Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle congolais présentement jugé à la Cour pénale internationale pour les crimes commis par ses troupes en Centrafrique.
Le Front pour le respect de la Constitution était, avec l’aile du Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi, l’un des composantes au dialogue tenu sous la médiation des évêques catholiques qui n’ont pas signé le document appelé "arrangement particulier" jeudi.
Ce document devant permettre la mise en œuvre de l’accord a été signé en l’absence des évêques catholiques qui avaient, au début du mois, mis fin à leurs bons offices sur un constat d’impasse, recommandant au président Joseph Kabila de consulter les composantes.
La nomination du Premier ministre et du président du Conseil national de suivi de l’accord étaient les deux points de l’impasse.
La frange du Rassemblement conduit par Félix Tshisekedi, allié à l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga Moïse Katumbi candidat à la prochaine présidentielle, a boycotté les consultations tenues par M. Kabila.
Bruno Tshibala, un proche du feu leader de l’opposition Etienne Tshiskedi, a été nommé Premier ministre. Mais il est contesté par la branche de Félix Tshisekedi.
La principale plateforme de l’opposition, le Rassemblement, est divisée depuis le décès d’Etienne Tshisekedi.
A la base de la division, une restructuration créant le poste du président du Rassemblement attribué à Félix, fils d’Etienne Tshisekedi, et la désignation de Pierre Lumbi, proche de M. Katumbi, comme président du comité des sages (en remplacement d’Etienne Tshisekedi).