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Kabila demande aux évêques de continuer la médiation pour la mise en application de l’accord


Le président congolais Joseph Kabila arrive au sommet des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale et australe sur la crise en RDC, à Luanda, Angola, 21 octobre 2016.
Le président congolais Joseph Kabila arrive au sommet des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale et australe sur la crise en RDC, à Luanda, Angola, 21 octobre 2016.

Les évêques catholiques assurent avoir obtenu le soutien du président Joseph Kabila pour poursuivre leur médiation dans les tractations pour la mise en œuvre de l’accord politique du le 31 décembre 2016. Les prélats ont discuté de la question avec le Chef de l’Etat congolais mercredi en fin d’après-midi.

La rencontre de la délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avec M. Kabila est intervenue un jour après que des membres de la majorité ont exprimé des réserves quant à l’application de l’accord.

"Le chef de l’état se dit disponible à accompagner la mise en œuvre de cet accord ; il a donné sa parole, c’est le plus important… Il a demandé aux évêques qu’est ce qui reste…nous lui avons dit, et il nous a demandé de continuer", révèle le porte-parole de la Cenco, Donatien Nshole que cite Actualité.cd.

La veille, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire générale de la Majorité présidentielle, a affirmé que sa famille "ferait échec à toutes dispositions de l’accord contraires à la Constitution".

La MP soutient avoir signé l’accord du 31 décembre sous réserve, exigeant l’inclusion des parties signataires du compromis qui a sanctionné le dialogue boycotté par la majeure partie de l’opposition en septembre et octobre tenu sous la médiation d’Edem Kodjo.

Pour les évêques, le dernier accord est plus inclusif car il a été construit par toutes les parties même celles qui ont refusé de le signer à la fin.

Le Front pour le respect de la Constitution, plate-forme de l’opposition dont le Mouvement pour la libération du Congo de Jean-Pierre Bemba est le parti-phare, a refusé de signer l’accord estimant que le Rassemblement, l’autre coalition d’opposition constituée autour d’Etienne Tshisekedi, serait "juge et partie" en assurant la direction du gouvernement et le contrôle du comité de suivi de la transition.

L’accord du 31 décembre avait pour objectif de désamorcer la crise causée par la non-tenue des élections au terme du mandat du président Kabila, le 19 décembre dernier.

Selon cet accord, le président Kabila reste à son poste jusqu’à l’élection. Le gouvernement sera dirigé par le Rassemblement réuni et Etienne Tshisekedi, leader de cette plate-forme, aura la gestion du comité de suivi de l’accord.

Pour avoir fait plus de deux mandats, le président Kabila ne se représentera plus.

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