Quinze de ces ONG sont accusées d’avoir financé des groupes terroristes.
Les autorités ont également gelé leurs comptes bancaires et révoqué les permis de travail de leurs employés étrangers.
Cette annonce de Nairobi fait suite au débat houleux qui a lieu dans le pays autour d’un nouveau projet de loi controversé en matière de sécurité et qui vise notamment à lutter contre al-Shabab - groupe somalien lié à Al-Qaeda qui poursuit ses attaques contre le Kenya.
Henry Ochido, le chef adjoint du Conseil de coordination des ONG, a justifié la décision gouvernementale en affirmant que certaines organisations « ont été et continuent d'être utilisées pour des activités criminelles, notamment comme circuits de financement du terrorisme au Kenya et dans la Corne de l'Afrique ».
Mais cette dissolution de ce nombre important d’ONG n’est pas sans provoquer un tollé au Kenya, d’autant que les médias et l’Opposition craignent que le régime du Président Uhuru Kenyatta utilise la menace al-Shabab comme excuse commode pour freiner les libertés démocratiques des citoyens.
La plupart des 510 organisations désormais interdites menaient à bien des projets de développement, de santé, de microcrédit ou culturels, ou encore opéraient des orphelinats.