Le vice-président du Parlement kenyan, Farah Moallim, dénonce l’opposition du président somalien Sheikh Sharif Sheikh Ahmed à l’intervention de l’armée kenyane en Somalie. Ses propos ne reflètent pas l’intérêt du peuple somalien, a déclaré M. Moallim dans une interview à la VOA.
Il y a un peu plus d’une semaine que le Kenya a envoyé des troupes dans le Sud de la Somalie pour combattre les insurgés d’al-Shabab accusés d’une série d’enlèvements transfrontaliers.
Lundi, le président Sharif a dit que seule l’Union africaine peut légalement opérer en Somalie. Il a mis en garde le Kenya contre toute acte pouvant nuire aux relations entre les deux pays.
Le Kenya a le droit de se défendre, soutient, de son côté, le vice-président du Parlement. L’intervention kenyane, a-t-il souligné, vise à réduire le danger que représente al-Shabab et à ralentir l’afflux massif des réfugiés somaliens au Kenya.
Plus de 450 000 Somaliens vivent dans un immense complexe humanitaire à Dadaab, au Kenya, près de la frontière avec la Somalie.