Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, affirme que les frappes aériennes de la coalition contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) font qu’il est devenu « beaucoup plus difficile » pour les militants de se réunir, de se déplacer, et de mener des attaques.
M. Kerry s’exprimait mercredi à Bruxelles, à l'ouverture d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 60 partenaires de la coalition, pour discuter de la lutte contre le groupe militant qui s’est emparé cette année de vastes régions de l’Irak et de la Syrie.
« L’un des résultats de cette réunion sera une déclaration qui englobe notre message: que nous sommes unis et allons de l'avant sur tous les fronts, et que nous mènerons cette campagne aussi longtemps qu'il le faut pour qu’elle aboutisse », a dit M. Kerry.
Les militants feraient bien de s’inquiéter de ce qui va leur tomber du ciel, et les frappes aériennes sous commandement américain continueront si nécessaire, a poursuivi le secrétaire d’Etat américain. Par ailleurs, la formation et l’aide aux forces de sécurité irakiennes se poursuivra.
Jusqu'à présent, la coalition a mené plus de 1.000 frappes aériennes en Irak et en Syrie. Ces frappes ont été initiées le 8 août par les Etats-Unis, qui ont été rejoints ensuite par la France, l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas.
Par ailleurs, selon le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, les Etats-Unis disposent d’informations qui indiquent que l'Iran a également effectué des frappes aériennes en Irak.