Le porte-parole du gouvernement malien, Mahamane Baby, a indiqué mercredi qu’après plusieurs heures de combat, l'armée malienne a été " affaiblie par des problèmes de coordination et de renseignement" et a dû se retirer sous le feu nourri.
Le président a appelé mercredi soir à un cessez-le-feu immédiat. Le MNLA, qui contrôle Kidal affirme avoir pris les localités de Tessalit, Aguelhoc, Anderanboucane, Menaca et Ansongo. Mais le gouvernement affirme que l’armée conserve ses positions partout, sauf à Kidal.
Le porte-parole du gouvernement a justifié cette déroute de l’armée, par le fait que des rebelles du MNLA ont reçu le soutien de « trafiquants de drogue» et de combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI ).
Des témoins ont raconté à la VOA avoir vu des drapeaux des deux groupes islamistes - Mujao et Ansar Dine – dans les mains des combattants rebelles mercredi. L’armée malienne a lancé une offensive pour reprendre le bureau du gouverneur local occupé par les rebelles touareg du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA).
Kidal a été un bastion pour le MNLA.
Le Mali envisage, selon l’AFP, de demander un appui à la force française Serval déployée dans le Nord du pays.
Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, qui s'exprimait à la télévision publique malienne (ORTM), a reconnu la perte de Kidal et indiqué que la ville de Ménaka était "sous pression" des groupes armés.
"Et sur Ménaka, nous sommes en relation avec la force Serval qui est prête à considérer positivement notre demande d'appui. Nous sommes en relation avec la force Serval pour identifier la nature de l'appui que nous pourrions leur demander en fonction de l'évolution de la situation", a-t-il dit.
Le président a appelé mercredi soir à un cessez-le-feu immédiat. Le MNLA, qui contrôle Kidal affirme avoir pris les localités de Tessalit, Aguelhoc, Anderanboucane, Menaca et Ansongo. Mais le gouvernement affirme que l’armée conserve ses positions partout, sauf à Kidal.
Le porte-parole du gouvernement a justifié cette déroute de l’armée, par le fait que des rebelles du MNLA ont reçu le soutien de « trafiquants de drogue» et de combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI ).
Des témoins ont raconté à la VOA avoir vu des drapeaux des deux groupes islamistes - Mujao et Ansar Dine – dans les mains des combattants rebelles mercredi. L’armée malienne a lancé une offensive pour reprendre le bureau du gouverneur local occupé par les rebelles touareg du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA).
Kidal a été un bastion pour le MNLA.
Le Mali envisage, selon l’AFP, de demander un appui à la force française Serval déployée dans le Nord du pays.
Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, qui s'exprimait à la télévision publique malienne (ORTM), a reconnu la perte de Kidal et indiqué que la ville de Ménaka était "sous pression" des groupes armés.
"Et sur Ménaka, nous sommes en relation avec la force Serval qui est prête à considérer positivement notre demande d'appui. Nous sommes en relation avec la force Serval pour identifier la nature de l'appui que nous pourrions leur demander en fonction de l'évolution de la situation", a-t-il dit.