Dans les rues de Londres, Kipchoge, qui tente toujours de battre le record du monde, a mené la course avec l'Ethiopien Kenenisa Bekele et le Kényan Daniel Wanjiru, vainqueur dans la capitale britannique en 2017.
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Les coureurs ont maintenu un rythme de record du monde jusqu'à mi-parcours, avant de ralentir, laissant Kipchoge, vainqueur en 2015 et 2016, mener le train puis s'échapper.
Mo Farah s'est, lui, positionné à l'arrière du groupe de tête, en attente, et a réussi à garder le rythme, pour seulement son deuxième marathon.
Le quadruple champion olympique sur 5.000 et 10.000 m, qui vise le marathon des JO-2020, a terminé sur le podium et battu le record britannique (2h06:21). Il a pu mesurer l'expérience qu'il lui reste à engranger, réalisant quelques petites erreurs de parcours, en ne trouvant pas par exemple sa bouteille lors de deux ravitaillements.
"Je suis cuit", a déclaré l'athlète âgé de 35 ans. "Les gars ont foncé, ils étaient sur les bases du record du monde, donc il fallait tenir ou abandonner. J'ai tenu et je me suis accroché autant que j'ai pu."
Après un cafouillage sur les résultats, les trois premiers s'étant initialement fait ajouter dix ou onze secondes, les organisateurs ont fini par expliquer... plus d'une heure et demie après l'arrivée. Les temps du podium avait fait l'objet d'une "erreur de recopiage"!
Chez les dames, la Kényane Vivian Cheruiyot, championne olympique en titre du 5000 m, a remporté l'épreuve en 2 h 18 min 31 sec, réussissant son passage sur le marathon après avoir disputé sa première épreuve à Londres en 2017.
Sa compatriote Mary Keitany, favorite, a perdu pied et n'a terminé que 5e, loin derrière (2h24:27.), alors qu'elle visait le record du monde et une quatrième victoire à Londres.
Avec AFP