L'AIU, organe indépendant chargé des questions d'intégrité et de dopage dans la discipline mis en place en avril 2017 à la suite des scandales de dopage et de corruption ayant touché l'athlétisme, a décidé en mai de jouer la transparence en dévoilant en temps réel sur son site internet l'évolution des affaires en cours.
La liste comprend désormais les noms de 109 athlètes ou dirigeants suspendus provisoirement, ceux dont le cas est en cours d'instruction ou ceux définitivement jugés en appel, sur un total de 120 affaires traitées depuis avril 2017.
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L'AIU avait déjà confirmé en mai la présence d'érythropoïétine (EPO) dans les urines de Kiprop, rejetant par la même occasion les accusations d'irrégularités brandies par le triple champion du monde et médaillé d'or olympique du 1500 m.
Les cas de Jebet et de Ukhov n'avaient en revanche jamais été évoqués jusque-là. Selon l'AIU, la championne olympique et détentrice du record du monde du 3000 m steeple a été suspendue provisoirement après la découverte d'EPO dans ses urines.
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Quant au Russe Ukhov, champion olympique du saut en hauteur en 2012, il a été épinglé à la suite des révélations du rapport McLaren sur un système de dopage d'Etat organisé dans son pays, suspendu par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) depuis novembre 2015.
Du côté des dirigeants, apparaît aussi le nom de l'ancien athlète namibien Frankie Fredericks, mis en examen en France pour corruption passive dans le cadre de l'enquête sur l'attribution des JO-2016 de Rio et suspendu de son poste au sein du Conseil de l'IAAF en août 2017.
Au total, 103 athlètes de niveau international figurent dans la liste dont 85 médaillés olympiques ou mondiaux.
Avec AFP