Le communiqué précise par ailleurs que "le gouvernement veut régler cette affaire devant la justice. Il doit fournir au tribunal un rapport expliquant comment le président el-Béchir a quitté le pays".
Le gouvernement sud-africain a été sommé de s'expliquer d'ici jeudi par le tribunal de Pretoria qui avait ordonné que le chef de l'Etat soudanais reste dans le pays.
L'affaire doit également être abordée mardi au Parlement sud-africain, où une séance de questions a été ajournée à cause de l'agitation provoquée par des députés d'extrême-gauche le 18 juin sans que le président Zuma n'ait pu s'exprimer.
Selon le Sunday Times qui citait sans les nommer plusieurs sources haut placées, un plan avait été préparé d'avance par cinq ministres (Défense, Police, Sécurité d'Etat, Présidence et Affaires étrangères) pour que M. Béchir ne soit pas inquiété.
L'hebdomadaire dominical ajoute que l'encombrant visiteur a été exfiltré d'Afrique du Sud pendant le sommet de l'Union africaine, qui se tenait à Johannesburg, par des policiers chargés de la protection rapprochée du président Jacob Zuma.