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2017, une année de défis pour le Pentagone ?


Le Pentagone, près de Washington, DC
Le Pentagone, près de Washington, DC

Tout au long de la campagne électorale, Donald Trump a promis un accroissement des capacités militaires des Etats-Unis.

De l’Afghanistan à la Syrie, la prochaine administration américaine aura plusieurs défis à relever, à partir du 20 janvier. Mais ses problèmes ne viendront pas tous de l’étranger. L’année 2017 retrouvera les Etats-Unis impliqués dans des guerres contre les extrémistes islamistes en Afghanistan et les jihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.

Si des progrès sont à signaler dans la lutte tactique contre les militants de Daech, personne ne sait ce que fera l’administration Trump pour une résolution durable du conflit syrien. Un expert en matière de Défense, Michael O’Hanlon, de Brookings Institution, est catégorique:

« Nous n’avons aucune stratégie pour mettre fin à la guerre civile en Syrie. Mr Trump peut implicitement être disposé à laisser gagner le président Assad, mais je doute que ce soit une option viable car Assad a trop de sang sur les mains. »

Nous avons le meilleur personnel militaire au monde. Nous allons reconstruire notre armée épuisée..."
--- Donald Trump

En Afghanistan, la guerre dure depuis 15 ans. L’effectif des forces internationales a été réduit, passant d’environ 140.000 en 2011 à moins de 15.000 aujourd’hui. Il pourrait y avoir, de l’avis de Michael O’Hanlon, un renforcement à court terme des troupes américaines dans ce secteur.

« Il n’y a aucune raison pour ne pas faire davantage si cela contribue à atténuer un peu la pression sur l’armée et la police afghanes, si cela leur accorde un peu plus de temps pour se remettre des énormes pertes subies sur le terrain. »

Mais alors que les États-Unis combattent l'extrémisme à travers le monde, la Russie et la Chine modernisent leurs forces militaires. David Ochmanek de la Rand Corporation a dit à la Voix de l'Amérique:

Le chef du Pentagone, Ash Carter (à g.), salue le président afghan Ashraf Ghani à Kaboul (9 déc. 2016)
Le chef du Pentagone, Ash Carter (à g.), salue le président afghan Ashraf Ghani à Kaboul (9 déc. 2016)

"Parce que nous étions tellement concentrés sur les opérations contre Daech, la stabilisation de l'Afghanistan et l'Irak, et parce que nous vivons sous les contraintes de la Loi sur le contrôle budgétaire depuis 2012, nous n'avons pas pu acheter le matériel moderne nécessaire pour contrer les initiatives d’autres puissances comme la Russie et la Chine."

Mais tout au long de la campagne électorale, Donald Trump a promis un accroissement des capacités militaires des Etats-Unis.

D’après l’expert David Ochmanek, les États-Unis devraient investir par exemple dans la fabrication des missiles de croisière et des missiles air-air, car, dit-il, ce sont les armes qui permettront aux militaires américains de mieux dissuader les ennemis potentiels de l'Amérique.

Avec Carla Babb de VOAnews

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