Vendredi, l'armée a perdu 22 hommes dans des combats contre les Allied Democratic Forces (ADF) dans la région de Beni, province du Nord-Kivu, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec l'Ouganda, selon plusieurs sources diplomatiques consultées par l'AFP.
Quatre assaillants ont été tués, avait auparavant indiqué un porte-parole de l'armée, sans donner le bilan des pertes dans ses propres rangs.
"Les combats sont d'une extrême violence. Les pertes sont à la dimension des combats, c'est-à-dire qu'il y a plusieurs morts de part et d'autres. Nous sommes en alerte maximum", a indiqué samedi à l'AFP un officier d'état-major congolais.
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Samedi, une jeep militaire a déposé trois corps à la morgue de l'hôpital de Beni dans le Nord-Kivu, ont indiqué plusieurs témoins à un correspondant de l'AFP sur place.
Les trois soldats ont été tués dans de nouveaux combats samedi matin à Nyaleke au nord-est de Beni, d'après un officier.
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"Quand on va en guerre c'est normal, et c'est fort regrettable, qu'il y ait mort d'hommes", avait déclaré vendredi le ministre de la Défense Crispin Atama Thabe, interrogé par l'AFP en marge d'une conférence de presse à Kinshasa, sans répondre à la question sur le nombre de morts.
L'armée congolaise avait annoncé il y a une semaine une offensive "générale et généralisée" dans la région de Beni en visant les ADF.
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Ce groupe de rebelles musulmans ougandais est désigné comme le responsable de la mort début décembre de 14 Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) lors d'un assaut contre la base onusienne de Semuliki, toujours dans la région de Beni.
Fin décembre, l'armée ougandaise avait affirmé avoir tué une centaine de rebelles ADF dans des opérations aériennes en territoire congolais.
Avec AFP