Le porte-parole du ministère de la Défense John Agim, a réaffirmé jeudi devant la presse "la neutralité, l'impartialité et la stricte adhésion à leur code de conduite" des forces armées, avant, pendant et après le scrutin du 16 février.
Il a promis d'appliquer une politique de "tolérance zéro envers les conduites non professionnelles", par exemple pour les soldats qui fraterniseraient ouvertement avec des partis politiques.
"Tout militaire qui n'est pas en service et qui portera l'uniforme le jour de l'élection sera arrêté et traîné devant la justice militaire", a-t-il assuré.
Le pays le plus peuplé d'Afrique - 180 millions d'habitants - vote le 16 février, pour un scrutin qui s'annonce très disputé et opposera notamment le président en exercice, Muhammadu Buhari, qui ambitionne un second mandat, et le chef de l'opposition, Atiku Abubakar, un ancien vice-président.
Les élections au Nigeria ont souvent été entachées de fraudes massives depuis la fin du régime militaire, en 1999.
Le Nigeria a aussi une longue tradition de violences politiques en période électorale. En 2011, des affrontements ont fait plus de 1.000 morts à l'annonce des résultats.