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L'armée française "neutralise" trois jihadistes au Mali


Un soldat français de l'opération Barkhane en patrouille dans le centre du Mali, le 3 novembre 2017.
Un soldat français de l'opération Barkhane en patrouille dans le centre du Mali, le 3 novembre 2017.

Un "accrochage" au Mali, le 21 avril dans la région de Tombouctou, entre des soldats français de la force Barkhane et des membres d'un groupe armé jihadiste, a conduit "à la neutralisation de trois terroristes", a indiqué à Paris un porte-parole de l'état-major de l'armée française.

Cet affrontement "a sollicité l'utilisation d'hélicoptères Gazelle" français basés dans la région, a précisé le colonel Guillaume Thomas au cours d'un point de presse.

"Nous n'avons pas de commentaire à faire sur d'éventuels blessés français", a-t-il ajouté.

>> Lire aussi : L'attaque de Tombouctou revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda

Des médias locaux ont fait état de soldats de la force Sabre, les forces spéciales (FS) françaises au Sahel, blessés dans cet accrochage, qui a eu lieu près du village de Goundam, à l'ouest de Tombouctou (nord-ouest). Mais l'état-major refuse par principe tout commentaire sur l'action des FS, leurs missions étant destinées à rester les plus discrètes possible.

Le nord du Mali, dont la région de Tombouctou, était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013 d'une intervention militaire française.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et internationales, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Avec AFP

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