Les Algériens qui manifestent massivement depuis le 22 février sont restés mobilisés depuis la démission de Bouteflika pour réclamer la mise à l'écart de toute la classe dirigeante.
Ahmed Gaïd Salah plaide depuis des mois en faveur de la tenue d'une élection présidentielle, qu'il présente comme la seule voie constitutionnelle permettant de combler le vide politique provoqué par le départ d'Abdelaziz Bouteflika et le report d'un scrutin prévu en juillet.
Les contestataires, qui forment un mouvement hétéroclite, jugent qu'aucune élection véritablement libre et équitable ne peut être organisée en raison de la présence persistante au sommet de l'Etat de personnalités liées à un régime dont ils souhaitent se débarrasser.