Le Hamas contrôle Gaza depuis qu'il en a évincé en 2007 le Fatah qui domine l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas.
Aux termes d'un accord de réconciliation en octobre, le Hamas a accepté le retour de l'Autorité à Gaza et la prise en charge du pouvoir par un gouvernement d'union. Mais l'accord tarde à se matérialiser, des responsables du Fatah accusant le Hamas de refuser de céder les véritables pouvoirs dans Gaza.
Israël, qui fournit l'électricité à Gaza, avait réduit ses livraisons au territoire palestinien en juin 2017 en affirmant que l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas refusait de régler la facture.
Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement palestinien a notifié les autorités israéliennes de sa décision de payer à nouveau l'électricité en soulignant que cette mesure était destinée à "améliorer les conditions de vie et de santé dans la bande de Gaza".
L'enclave où vivent environ deux millions de Palestiniens dans de difficiles conditions est soumise à un blocus israélien depuis plus de 10 ans, avec seulement quelques heures d'électricité par jour et des pénuries d'eau potable.
Le coordonnateur spécial de l'ONU pour le processus de paix, Nickolay Mladenov, s'est félicité de l'annonce du gouvernement palestinien, "un développement positif qui devrait améliorer la situation humanitaire à Gaza et accroître les chances de la reprise de contrôle (de l'enclave) par l'Autorité palestinienne".
Pour l'ONG israélienne Gisha qui milite contre le blocus, "il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins en électricité".
Avec AFP