"Si la sécurité du Golfe est directement menacée, l'Egypte mobilisera ses forces pour soutenir ses frères", a déclaré M. Sissi lors d'une rencontre à huis clos mardi avec la presse locale et étrangère à Charm el-Cheikh (est), selon le journal.
"L'Egypte se tient corps et âme aux côtés de ses frères du Golfe", a insisté le chef de l'Etat, sans préciser à qui s'adressait cette mise en garde.
Au pouvoir depuis 2014, le régime de M. Sissi a considérablement renforcé les liens entre Le Caire et les pays du Golfe, en particulier avec l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
En 2017, il avait déjà affirmé son soutien aux pays du Golfe, assurant que leur sécurité constituait une "ligne rouge" pour l'Egypte.
Ryad et Abou Dhabi ont soutenu financièrement Le Caire après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi à l'été 2013.
Comme l'Arabie saoudite, les Emirats, mais aussi le Bahreïn, l'Egypte a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar, que Ryad accuse de soutenir le terrorisme et d'être proche de l'Iran, ce que Doha dément.
L'Egypte organise actuellement des exercices militaires conjoints avec plusieurs pays du Golfe et la Jordanie, intitulé "Bouclier des Arabes 1".
"Les forces armées arabes sont capables de protéger les pays de la région de toute agression, même au regard des crises actuelles", a assuré M. Sissi, en référence à la situation en Syrie, en Libye et au Yémen, selon le journal Al-Ahram.
Depuis mars 2015, les forces armées égyptiennes font partie de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen contre les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.
Avec AFP