Cette agonie est née notamment de la fermeture des salles de cinéma à travers le pays pour des raisons jusqu'ici inconnues.
Mais des cinéastes de la première heure évoquent les détournements de fonds mis à disposition juste après les années d’indépendance.
Notre correspondante Sandrine Yamga est sur place, à Douala, pour VOA Afrique.
Le cinéaste camerounais Jean-Pierre Dikongué Pipa, souligne l'efficacité du système en place pour soutenir ce 7e art : "le cinéma n'était pas financé en tant que tel, mais on avait créé le FODIC (Fonds du développement de l'industrie cinématographique créé en 1973, ndlr), pour le développement des industries cinématographiques".
"C'était une première!", se rappelle-t-il, "et une occasion unique pour le Cameroun d'exploiter le cinéma", mais il se souvient aussi que "l'État était préoccupé par le cinéma".
Il y a quelques semaines, l'investisseur Vincent Bolloré est venu au Cameroun, intéressé pour relancer l'industrie du cinéma.